LGV Bordeaux-Toulouse : les opposants déboutés par la Cour d’appel de Bordeaux

Posté par bbvlgv le 5 avril 2020

La Tribune du 01.04.2020

 

 Par Pierrick Merlet  |  01/04/2020, 18:20  |  698  mots
Nouvelle victoire juridique pour Toulouse Métropole et la Région Occitanie, dans le projet de la LGV Toulouse-Bordeaux.

Nouvelle victoire juridique pour Toulouse Métropole et la Région Occitanie, dans le projet de la LGV Toulouse-Bordeaux. (Crédits : RFF / Christophe Recoura)
La Cour administrative d’appel de Bordeaux a débouté les opposants au projet de la LGV Bordeaux-Toulouse, dans une décision rendue le 12 mars. Un recours qui portait plus particulièrement sur les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse. Néanmoins, cette victoire juridique pour les porteurs du projet (les collectivités locales) est « bloquée » par l’absence de progrès sur le plan politique. Toulouse Métropole et la Région Occitanie n’ont toujours pas eu de réunion avec le gouvernement pour définir les recettes qui financeront cette liaison ferroviaire. Les détails.

C’est un pas de plus vers la réalisation de la Ligne à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux, ou à contrario, un coup d’arrêt supplémentaire pour ses opposants ! Dans un rendu du 12 mars, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a rejeté les recours de ces derniers sur la déclaration d’utilité publique (DUP), réalisée le 4 janvier 2016, portant sur les travaux nécessaires à la réalisation des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse, sur les communes de Fenouillet, Lespinasse, Saint-Jory et Castelnau d’Estrétefonds. Une DUP pourtant annulée par le Tribunal administratif de Toulouse en 2018, après avoir été saisi par les opposants au projet.

« Les intervention de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, de la Région Occitanie et de Toulouse Métropole, sont admises (…) Le jugement du tribunal administratif de Toulouse du 15 juin 2018 est rejeté (…) La demande présentée par l’association LGVEA et autres devant le tribunal administratif de Toulouse est rejeté », écrit la cour dans son rapport que La Tribune a pu consulter.

Pour justifier son jugement, la Cour administrative d’appel de Bordeaux rappelle notamment que ce projet a fait l’objet de « trois enquêtes publiques concomitantes », déclarant toutes l’utilité publique du projet. De plus, dans son rendu, l’institution s’est permise de décrire le projet, qui consiste notamment en une mise en quatre voies de 19 kilomètres de liaison ferroviaire entre Toulouse et Castelnau d’Estrétefonds, pour en rappeler son utilité publique. Voici l’extrait en question :

LGV cour d'appel

Extrait du rendu de la cour administrative d’appel de Bordeaux sur le projet de LGV Toulouse-Bordeaux.

En plus de la possibilité de créer un véritable RER Toulousain, au coeur du débat des élections municipales de mars 2020, ces aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) permettront de créer un nouveau noeud multi-modal à La Vache, avec la ligne B et la future troisième ligne de métro. Un point également rappelé par la cour d’appel de Bordeaux.

 

LGV cour d'appel

Autre extrait du rendu de la cour administrative d’appel de Bordeaux sur la LGV devant relier Toulouse à Bordeaux.

  

Par ailleurs, l’organe de justice a tenu à souligner que les impacts environnementaux et sur les monuments historiques des AFNT, « au demeurant faibles, ne sont pas (…) de nature à retirer aux aménagements projetés leur caractère d’utilité publique ».

Une réunion interministérielle qui tarde

Si désormais le chemin semble dégagé sur le plan de la justice pour la réalisation de ces aménagements et de la LGV Toulouse-Bordeaux, en revanche, cela patine aux niveaux politique et financier. Après que la loi ait permis la création d’une société dédiée pour financer ce projet, estimé autour de sept milliards d’euros, la réunion des collectivités locales avec les ministères des Transports, de la Transition écologique, des Finances et de l’Économie, pour définir les recettes fiscales devant alimenter cette société, tarde. Une situation que Toulouse Métropole et la Région Occitanie n’ont pas manqué de rappeler dans un communiqué commun du 28 février dernier.

« Déjà reporté en décembre dernier, ce rendez-vous, indispensable à l’avancement du projet, tarde à être fixé malgré nos sollicitations récurrentes. Depuis le 23 janvier 2019, date du dernier rendez-vous consacré à ce sujet, les agendas ministériels semblent particulièrement remplis dès qu’il s’agit d’échanger avec les élus locaux sur l’avancée de ce projet pourtant structurant pour notre territoire et au-delà. Une telle inertie de la part du Gouvernement contrarie un calendrier déjà mis à mal par les lenteurs administratives et empêche, à ce stade, la mise en œuvre de la loi pourtant votée par le Parlement depuis novembre dernier », peut-on lire.

Un mois après ces déclarations, la France est plongée dans une crise sanitaire inédite liée au Covid-19 et sa population est confinée depuis le 17 mars. Autrement dit, la priorité du gouvernement à court et moyen terme, ne sera sans doute pas ce projet d’aménagement du territoire. Une situation regrettable alors que certains estiment que la mise en service de la LGV Toulouse-Bordeaux était réalisable pour 2029.

Lire aussi : La LGV Toulouse-Bordeaux mise en service en 2029 ?

 

 

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Carole Delga, présidente de la région Occitanie, fait sa rentrée 2020 sur France Bleu : LA LGV d’ici 2030

Posté par bbvlgv le 7 janvier 2020

Vu sur FRANCE BLEU du 06/01/2020

La présidente socialiste de la région Occitanie a fait sa rentrée politique ce lundi matin sur France Bleu. Carole Delga continue de croire que la LGV entre Toulouse et Bordeaux verra le jour d’ici 2030.

Réforme des retraites, élections municipales et régionales, LGV, Carole Delga a pris la parole sur tous ces sujets de rentrée ce lundi matin sur France Bleu Occitanie. La présidente socialiste de la région Occitanie nous a accordé un long entretien.

Pour le retrait de la réforme des retraites

Au 33e jour de grève contre la réforme des retraites, la présidente socialiste de la région Occitanie a encouragé le gouvernement à retirer son projet de loi : « Je pense que le gouvernement doit en effet retirer le projet, _il faut qu’il y ait une vraie concertation_, il faut qu’il y ait une visibilité très claire sur cette réforme, je suis pour une réforme des retraites mais il doit y avoir une prise en compte de la pénibilité et de la diversité des métiers aujourd’hui ce n’est pas le cas ». 

« Je suis pour une réforme des retraites mais il doit y avoir une prise en compte de la pénibilité » — Carole Delga

Pour Carole Delga, il n’y a pas urgence à réformer : « Il n’y a pas un déficit qui est dangereux pour le système des retraites, en revanche il faut stopper cet écart qu’il y a sur l’espérance de vie entre les ouvriers et les cadres qui est quand même de sept ans, revaloriser les retraites agricoles et aussi prendre en compte les carrières des femmes ».

La LGV d’ici 2030 si …

Sur la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux, l’Etat n’a toujours pas précisé sa participation financière : « Nous demandons depuis deux ans une réunion de travail entre le Ministère des transports et Bercy, elle devait avoir lieu en plein cœur de la grève à la fin de l’année, elle est reportée en ce mois de janvier ». Carole Delga rappelle que cette LGV, en plus de relier Toulouse à Paris en un peu plus de trois heures, va aussi permettre d’avoir : « plus de trains du quotidien, pour avoir le fameux RER toulousain ».

« Toulouse est la quatrième métropole française qui n’est pas reliée rapidement à Paris » — Carole Delga

Carole Delga veut toujours croire que la LGV verra le jour d’ici 2030 : « Oui cet objectif est toujours tenable si il y a de vraies annonces qui sont faites sur l’année 2020 parce que le projet techniquement est finalisé. Nous avons aussi fait des acquisitions foncières donc il n’y a que la question du financement sachant que nous avons proposé plusieurs pistes en terme de fiscalité et de ressources affectées [...] Toulouse est la quatrième métropole française qui n’est pas reliée rapidement à Paris, Brest est plus près en terme de temps de Paris que Toulouse ».

Toujours fidèle à Nadia Pellefigue à Toulouse

Carole Delga réitère son soutien à la socialiste Nadia Pellefigue dans la course aux municipales à Toulouse : « Elle a souhaité avoir un rassemblement large [...] mais c’est surtout un projet Nadia Pellefigue, c’est l’incarnation d’une nouvelle force, d’une capacité à concilier une ambition, un volontarisme, une dynamique avec des projets réalistes et avec une très bonne connaissance du terrain ». 

« Nadia Pellefigue c’est surtout un projet, c’est l’incarnation d’une nouvelle force » — Carole Delga

La présidente socialiste souligne malgré tout travailler « en très bonne intelligence » avec le candidat-maire Jean-Luc Moudenc. Pour Toulouse elle préfère néanmoins le renouveau incarné par Nadia Pellefigue.

Candidate aux Régionales mais pas « en campagne »

La présidente socialiste, candidate à sa succession en 2021, assure ne pas être encore en campagne : « Moi je travaille pour apporter des solutions aux habitants de l’Occitanie, des propositions concrètes, nous avons voté le mois dernier un nouveau éco-chèque mobilité [...] Nous augmentons de 40% le nombre de places dans nos trains et nous multiplions par trois les bus à deux euros donc je ne suis pas dans un temps de campagne électorale ».

« Moi je travaille pour apporter des solutions aux habitants de l’Occitanie » — Carole Delga

L’actuelle garde des Sceaux, ancienne adjointe à Toulouse, pourrait être candidate aux Régionales 2021 en Occitanie. Nicole Belloubet n’a en tout cas pas démenti la rumeur. Une probabilité qui n’inquiète pas la sortante Carole Delga : « Je ne suis pas préoccupée par les éventuelles candidatures mais il faut lui poser la question directement à elle ».

Insensible aux attaques

En novembre dernier, une journaliste de La Dépêche du midi, écrivait que Carole Delga était « la femme à abattre » pour l’Elysée en vue des élections régionales. Carole Delga dit ne pas avoir été touchée par ces attaques : « Je suis un peu habituée à la violence du monde politique donc ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Ce qui est ennuyeux c’est qu’il y ait à l’Elysée des conseillers qui s’occupent plus d’échéances qui ont lieu dans quinze mois que du malaise social qu’il y a en France et surtout s’il viennent s’occuper des Régionales ils feraient bien d’avoir une bonne estimation du risque de l’extrême droite ».

« Ce qui est ennuyeux c’est qu’il y ait à l’Elysée des conseillers qui s’occupent plus d’échéances qui ont lieu dans quinze mois que du malaise social qu’il y a en France » — Carole Delga

La République en marche veut-elle récupérer l’Occitanie ? : « Écoutez je ne connais pas vraiment sa stratégie et franchement je ne m’y intéresse pas beaucoup, moi je travaille pour les gens, je suis au service de ma Région et de ses habitants », déclare Carole Delga sur France Bleu.

 

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Meilleurs Voeux pour 2020

Posté par bbvlgv le 1 janvier 2020


Meilleurs Voeux pour 2020 6931

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Loi du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités

Posté par bbvlgv le 26 décembre 2019

Dernière modification : 26 décembre 2019 à 17:00

VU SUR : VIE PUBLIQUE.FR

Loi du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités

Qu’est-ce qu’une procédure législative 

La loi du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités réforme en profondeur le cadre général des politiques de mobilités, en intégrant les enjeux environnementaux. Élaborée à la suite des assises nationales de la mobilité, elle vise quatre objectifs.

Où en est-on ?

  1. ÉTAPE 1 VALIDÉE / 26 NOVEMBRE 2018  - Conseil des ministres

  2. ÉTAPE 2 VALIDÉE : 26 NOVEMBRE 2018 - Dépôt au parlement

  3. ÉTAPE 3 VALIDÉE : 19 NOVEMBRE 2019 - Examen et adoption  - Adoption définitive 

  4. ÉTAPE 4 VALIDÉE : 20 DÉCEMBRE 2019 - Conseil Constitutionnel
  5. ÉTAPE 5 VALIDÉE : 24 DÉCEMBRE 2019 - Promulgation

 

La loi a été promulguée le 24 décembre 2019   -  

LOI n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités    (cliquez pour accéder LEGIFRANCE)

 

Elle a été publiée au Journal officiel du 26 décembre 2019

Saisi d’un recours, le Conseil constitutionnel a, le 20 décembre 2019, jugé le projet de loi partiellement non conforme à la Constitution.

Le texte définitif du projet de loi a été définitivement adopté par l’Assemblée nationale le 19 novembre 2019.

Présenté au Conseil des ministres du 26 novembre 2018 par Élisabeth Borne, ministre des transports, le texte avait été adopté, en première lecture, avec modifications, respectivement par le Sénat le 2 avril 2019 et par l’Assemblée nationale le 18 juin 2019. Le 17 septembre 2019, il avait a été adopté en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale, après échec de la commission administrative paritaire. Le 5 novembre 2019, le Sénat avait rejeté le texte en nouvelle lecture, après adoption en séance d’une motion tendant à opposer la question préalable.

La procédure accélérée a été engagée par le gouvernement le 26 novembre 2018.

Comprendre le texte

Sortir de la dépendance automobile

La loi d’orientation des mobilités entend supprimer les zones blanches de la mobilité (zones non couvertes par une autorité organisatrice de la mobilité) en accordant de nouvelles compétences aux collectivités territoriales pour organiser notamment des services tels que l’autopartage, le covoiturage, le transport à la demande. Des plans mobilités, couvrant l’ensemble des formes de mobilité, doivent remplacer les actuels plans de déplacement urbain (PDU).

Le rôle des régions comme chefs de file de la mobilité est renforcé.

Les autorités organisatrices de la mobilité peuvent plus facilement agir en matière de mobilité solidaire (par exemple accompagnement individualisé pour les demandeurs d’emploi, les apprentis et les alternants).

Les déplacements des personnes handicapées sont également favorisés : meilleure information sur les solutions accessibles, garantie de tarifs préférentiels pour leurs accompagnateurs…

Accélérer la croissance des nouvelles mobilités

L’ouverture des données de l’offre de mobilité est accompagnée de façon opérationnelle sur tout le territoire d’ici fin 2021. Sont concernées les données statiques (arrêts, horaires, tarifs…) et en temps réel (perturbations, disponibilités…) des transports en commun ou à la demande et les données des réseaux routiers et de stationnements. Il s’agit de permettre que 100% des informations sur les solutions de transports disponibles soient accessibles en un clic.

La circulation des navettes autonomes est autorisée à partir de 2020.

Le covoiturage comme solution de transport au quotidien est développé au travers plusieurs mesures.

Le texte pose, de plus, un nouveau cadre de régulation pour les offres de mobilité en libre-service : trottinettes, vélos ou scooters sans station d’attache. Les autorités organisatrices de la mobilité pourront instaurer des cahiers des charges à respecter par les nouveaux opérateurs.

Réussir la transition écologique

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici 2050 est inscrit dans la loi. Cet objectif s’accompagne de l’interdiction des ventes de voitures à énergies fossiles carbonnées (essence ou diesel) d’ici 2040.

Un plan vélo est mis en oeuvre, avec l’objectif de tripler la part modale du vélo d’ici 2024. Un fonds vélo est créé pour lutter contre les ruptures de pistes cyclables, généraliser le marquage des vélos contre le vol…

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JOYEUX NOEL

Posté par bbvlgv le 24 décembre 2019

JOYEUX NOEL  dans L'Association 6516

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Carole Delga : «LGV Bordeaux-Toulouse, des avancées après 2 ans de blocage»

Posté par bbvlgv le 5 décembre 2019

La Dépêche du Midi du 04/12/2019

La présidente de la Région Occitanie Carole Delga est la première présidente de Région à avoir été reçue ce matin, à Paris, par Jean-Baptiste Djebbari, le nouveau secrétaire d’Etat aux transports. L’élue avait plusieurs dossiers ferroviaires, dont celui de la LGV Bordeaux-Toulouse, à défendre. Elle a aussi évoqué les dessertes fines du territoire et un dossier routier, celui de l’autoroute Castres-Toulouse. Carole Delga note plusieurs «avancées».

Avez-vous obtenu une réponse concernant les lignes ferroviaires menacées de fermetures qui nécessitent des travaux d’urgence ?
Pour les dessertes fines du territoire, le secrétaire d’Etat nous a confirmé son accord pour que soit transférée la réalisation des travaux à la Région, comme le prévoit la loi LOM récemment adoptée. Cela concerne les lignes Alès-Bessèges et Montréjeau-Luchon. Nous sommes prêts à lancer les travaux de modernisation de ces lignes très rapidement. Concernant les lignes transversales, comme Béziers-Neussargues ou de la rive droite du Rhône, il faudra attendre le 15 décembre où des annonces seront faites.
Y a-t-il une avancée sur le projet de Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ?
Pour la LGVBordeaux-Toulouse, nous avons obtenu une réunion qui se tiendra le 17 décembre avec Bercy. Cela fait 15 mois que nous attendions.
Cette réunion se déroulera avec Jean-Luc Moudenc, le ministère des transports, Bercy… Nous allons pouvoir parler de la société de financement, de la structure juridique et des financements du GPSO (grand projet ferroviaire du Sud-Ouest). Cela avance enfin à petits pas, après deux ans de blocage.
Et la LGVMontpellier-Perpignan ?
Là encore, il y a du nouveau. Je rappelle que l’enquête publique n’est pas faite alors que le dossier est prêt. Le secrétaire d’Etat a pris l’engagement de lancer l’enquête publique en 2020 pour la partie Montpellier-Béziers. Il faut compter deux mois d’enquête publique puis toute série d’avis qui doivent être donnés.
Avez-vous eu des réponses pour le train de fret Perpignan-Rungis ?
J’ai rappelé à M.Djebbari que la solution jusqu’à Charenton n’était pas satisfaisante. Il s’agit de mettre les bennes frigorifiques sur les trains à Perpignan et d’aller jusqu’à Charenton et non à Rungis. Cela n’est pas compatible avec les horaires du marché de Rungis qui nécessite des livraisons avant 3 heures du matin. Il faut engager des travaux à Rungis pour le déchargement des bennes. Nous allons y travailler avec le secrétaire d’Etat.
La Région veut être la première à faire circuler des trains à hydrogène sur la ligne Montréjeau-Luchon. Est-ce validé?
Nous aurons une réponse en janvier. Nous sommes plusieurs régions à avoir commandé 15 trains à hydrogène. Matignon doit finaliser le processus industriel avec Alstom le fabricant en vue d’un accord définitif le mois prochain.
Il y avait aussi un projet routier à l’ordre du jour avec l’autoroute Castres-Toulouse. Avez-vous des informations?
Nous avons en effet évoqué le projet d’autoroute Castres-Toulouse. Quatre projets d’autoroute sont en cours dont trois dans le nord de la France et un au Sud, sur notre territoire. Deux doivent être choisis et lancés au début d’année 2020. Dans un souci d’équité, j’ai demandé à ce que soient choisis en priorité un projet du Nord et un projet du Sud.
Dernier dossier, le devenir de l’aéroport de Rodez.
Le président du conseil départemental de l’Aveyron a écrit au ministère pour lui demander que l’Etat maintienne sa participation à 55% dans l’aéroport et m’a demandé de relayer cette demande. Ce que j’ai fait ce matin. Nous aurons une réponse dans les prochaines semaines.
Êtes-vous satisfaite des réponses faites par M.Djebbari sur tous ces dossiers transports?
Il y a quelques avancées mais j’espère qu’on en aura d’autres. On a prévu de se réunir le 17 décembre pour la LGV Bordeaux-Toulouse puis en janvier pour évoquer les lignes transversales et les trains à hydrogène.
     Recueilli par Eric Berger

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Carole Delga: « Pour la LGV Bordeaux-Toulouse, il faut accélérer ! »

Posté par bbvlgv le 23 novembre 2019

La Dépêche du midi du 22/11/2019

Publié le 22/11/2019 à 16:53 , mis à jour à 19:15

 

Carole Delga, la présidente de la Région sera reçue par le secrétaire d’Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari le 4 décembre. Elle évoque pour La Dépêche du Midi les dossiers prioritaires en matière de trains. L’élue PS veut convaincre l’Etat d’accélérer sur le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.

Où en est le dossier de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ?
La loi LOM autorise les sociétés de financement pour les deux LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan. Mais cela fait un an et demi que j’attends un rendez-vous avec Bercy pour en discuter et entrer dans le concret. Je rappelle cette demande au président Macron à chaque fois que je le vois, tous les deux ou trois mois. Il y a un blocage gouvernemental. Le calendrier, c’est d’avoir cette LGV avant 2030.
Et la LGV Montpellier-Perpignan ?
Certains veulent lancer de fausses polémiques. Il est faux de dire que les crédits débloqués pour Bordeaux-Toulouse vont être déduits de Montpellier-Perpignan. Simplement, d’un côté les enquêtes publiques ont été faites alors que pour Montpellier-Perpignan, nous sommes dans l’attente. Nous avions obtenu d’Alain Vidalies (NDLR : il était alors secrétaire d’Etat aux Transports sous François Hollande) l’accord pour lancer l’enquête publique fin 2017-début 2018. Mais le président Macron a stoppé tous les travaux et ce dossier a été mis en stand-by. Le dossier d’enquête publique est pourtant prêt.
Qu’attendez-vous de cette réunion avec Bercy ?
Il faut discuter des sociétés de projet qui sont désormais autorisées. Il faut voir quelles recettes elles pourront percevoir et actualiser les participations de toutes les collectivités et de l’Etat. Leur fonctionnement ressemblera à celui de la société du Grand Paris. Je constate que l’Etat a décidé d’attribuer une rallonge supplémentaire au Grand Paris express après avoir déjà attribué une rallonge l’année dernière. Pour Paris, il y a toujours de l’argent. Pour le Canal Seine-Nord cher à Darmanin aussi ou bien encore pour la liaison Lyon-Turin pour faire plaisir au maire de Lyon. On appelle ça le Nouveau monde !
Pensez-vous que la situation va enfin se débloquer ?
Si ça ne se débloque pas, il y aura une mobilisation très forte dans la région, de la part des élus, des consulaires, des syndicats, une mobilisation citoyenne. Si la situation n’évolue pas d’ici les municipales, je vous annonce un fort mouvement en Occitanie. Et je suis prête à en prendre la tête. Je défends notre territoire. 60 % des Français qui se trouvent à plus de 4 heures en train de Paris sont en Occitanie. Les 40 % restant sont divisés entre dix autres régions ! Les habitants d’Occitanie sont des Français comme les autres. On ne peut pas continuer comme ça. Sur les 25 ans dernières années, la région est celle qui a eu le moins d’investissements de l’Etat sur le rail et les routes alors que nous avons la plus forte progression démographique. Ces deux LGV sont indispensables pour lutter contre la congestion sur Toulouse et Montpellier. Nous avons besoin de ces lignes nouvelles pour pouvoir mettre plus de trains du quotidien et développer un RER du nord toulousain et l’axe Lunel-Sète.
Comment expliquez-vous que ce dossier n’avance pas et que ce rendez-vous avec Bercy tarde autant à venir ?Je ne m’explique pas ce retard. Nous faisons le maximum. C’est nous qui payons les études, qui avançons les crédits de l’Etat. Sur Bordeaux-Toulouse, nous avons déjà engagé des fonds qui ne sont plus dans nos caisses. Nous avons également participé à la ligne Tours-Bordeaux… Au total 300 millions d’euros pour toutes les collectivités. 

Ce pays a besoin d’investissements, pour donner un coup d’accélérateur à l’économie. C’est le moment ou jamais d’investir avec les taux d’intérêt très bas. Il y a aussi dans ce pays comme l’a montré le mouvement des Gilets jaunes, une attente en matière de transports, un sentiment de déclassement, une urgence climatique. Nous ne sommes plus à l’heure de tergiverser, il est temps d’agir !
En matière de trains, quel autre dossier prioritaire allez-vous évoquer avec le secrétaire d’Etat aux transports ?
Il est très important de commencer des travaux sur six lignes qui ont été définies comme prioritaires à l’issue des états généraux du rail et de la mobilité. Nous pouvons démarrer rapidement des chantiers sur la ligne rive droite du Rhône dans le Gard, Montréjeau-Luchon, Alès-Bessèges. Dans le cadre de la loi LOM qui a été adoptée définitivement cette semaine, j’avais présenté un amendement qui a été repris et adopté. Il proposait que les Régions puissent se substituer à la SNCF pour être maître d’ouvrage lorsque celle-ci par exemple, tarde à lancer des travaux. Bien sûr, il serait logique que ce soit la SNCF qui lance les travaux. Mais si on n’agit pas, dans trois ans, ces lignes fermeront définitivement. Je veux qu’on soit dans l’opérationnel. Les crédits sont débloqués par la Région, notre direction des transports est en capacité de travailler avec un bureau d’études. J’attends le feu vert du gouvernement.
Vous souhaitez faire de la région Occitanie la première région à tester les trains à hydrogène. Êtes-vous prêts?
Nous souhaitons les expérimenter sur la ligne Montréjeau-Luchon. L’État a donné un accord de principe. Le gouvernement attendait la nomination du nouveau président de la SNCF qui a succédé à Guillaume Pépy. Nous comptons sur une autorisation définitive avant la fin décembre. Nous sommes dans une situation abracadabrantesque: c’est la Région qui paie mais c’est la SNCF qui passe commande. Nous avons été la première Région à passer commande de trois trains à hydrogène. Cela a convaincu quatre autres présidents de Région à le faire, ce qui représente au total quinze trains à hydrogène commandés à Alstom. Toute la partie traction sera fabriquée à Tarbes, ce qui est positif pour l’emploi. L’entreprise est prête à les fabriquer dès 2020 pour une livraison fin 2021 et le lancement de la première ligne expérimentale de France. Il faut savoir que des trains à hydrogène circulent déjà en Allemagne. Je n’attends plus que l’autorisation.

Eric Berger

 

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Bordeaux Sud : vers la fin du bouchon ferroviaire ?

Posté par bbvlgv le 29 octobre 2019

vu sur Constructions Cayola

Bordeaux Sud : vers la fin du bouchon ferroviaire ?
Par CB, le 28 octobre 2019
La cour administrative d’appel de Bordeaux a validé, le 17 octobre dernier, la déclaration d’utilité publique (DUP) des travaux de mise à trois voies de la sortie sud de Bordeaux. Un chantier qui s’inscrit dans le grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) et qui permettrait, à plus long terme, de poursuivre la LGV vers Toulouse.

Nouveau rebondissement concernant le projet d’aménagement ferroviaire au sud de Bordeaux (AFSB). Près de 28 mois après avoir prononcé l’annulation de l’arrêté déclarant l’AFSB d’utilité publique, la cour administrative d’appel de Bordeaux vient de rendre un arrêt contraire à la décision retenue en première instance. S’appuyant sur un arrêt du Conseil d’Etat rendu en avril 2018 sur la LGV, le juge administratif estime en effet que l’information du public sur le futur chantier AFSB a bien été complète.

Le chantier dont le feu vert vient d’être donné comprend la mise à trois voies de la section du réseau ferroviaire national entre le sud de la gare Saint-Jean et Saint-Médard d’Eyrans. Il s’agit d’un chantier sous maîtrise d’ouvrage de SNCF Réseau évalué à 600 M€. Si le calendrier de réalisation des travaux n’est pas encore arrêté, cette annonce a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par la Région Nouvelle-Aquitaine : « C’est une bonne nouvelle qui en appelle quatre autres : ça va nous permettre de débloquer des sillons pour mettre davantage de TER sur les rails vers Agen, Langon et Arcachon. C’est aussi une condition indispensable pour établir un cadencement des TER dans le cadre du futur réseau express métropolitain soutenu conjointement par la Région et la Métropole. C’est une bonne nouvelle pour le redémarrage du projet de ligne à grande vitesse vers Toulouse. Enfin, nous pourrons également faire circuler davantage de trains de fret », a réagi devant nos confrères de La Tribune Renaud Lagrave, le vice-président du conseil régional en charge des transports.

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La cour remet sur les rails le doublement du tronçon Bordeaux – Saint-Médard-d’Eyrans

Posté par bbvlgv le 29 octobre 2019

vu sur Cour Administrative d’Appel de Bordeaux

17 octobre 2019

La Cour reconnait la légalité de la déclaration d’utilité publique (DUP) de l’aménagement du réseau ferroviaire existant au sud de Bordeaux (AFSB), sur un tronçon allant de Bordeaux à Saint-Médard d’Eyrans

L’association Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan (LGVEA), 10 autres associations et la communauté de communes de Montesquieu ont demandé au tribunal administratif de Bordeaux l’annulation de l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015 déclarant d’utilité publique (DUP) l’aménagement du réseau ferroviaire existant au sud de Bordeaux (AFSB), sur un tronçon allant de Bordeaux à Saint-Médard d’Eyrans.

Ce projet constitue l’un des trois éléments du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qui comporte par ailleurs la création de deux LGV nouvelles entre Bordeaux et Toulouse et entre Bordeaux et l’Espagne, ainsi que l’aménagement du réseau ferroviaire existant au nord de Toulouse (AFNT). Les dossiers des enquêtes publiques de ces trois opérations comprenaient les mêmes éléments.

Par un jugement du 29 juin 2017, le tribunal administratif de Bordeaux avait annulé la DUP de l’aménagement du réseau ferroviaire existant au sud de Bordeaux en considérant que l’évaluation économique et sociale était insuffisante, s’agissant des modalités de financement.

La Cour a toutefois estimé, à la suite d’une décision du Conseil d’Etat du 11 avril 2018 n°401753 qui s’est prononcée sur la déclaration d’utilité publique relative aux LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, que pour apprécier si l’information du public avait été complète,  il convenait de prendre en compte les informations sur la répartition des financements figurant dans « le protocole d’intention pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique » intervenu fin 2008 entre l’État, Réseau ferré de France et un grand nombre de collectivités territoriales et d’établissements publics de coopération intercommunale. Elle a jugé que ce protocole concernait bien l’AFSB. Dès lors qu’il est mentionné dans l’avis de l’Autorité environnementale ainsi que dans la contre-expertise de l’évaluation socio-économique du Commissaire général de l’investissement, lesquels figurent au dossier d’enquête, la Cour a estimé que l’information du public avait été suffisante.

La Cour a donc censuré le motif d’annulation retenu par le tribunal et, constatant qu’aucun autre moyen développé par les requérants ne pouvait être retenu, elle a reconnu la légalité de l’arrêté de déclaration d’utilité publique de l’aménagement du réseau ferroviaire existant au sud de Bordeaux (AFSB).

Arrêt n°17BX02922, n°17BX02933 – 17 octobre 2019 – 7ème chambre – Ministre de la transition écologique et solidaire et SNCF Réseau c/Association LGVEA et autres

 

 

Lire l’arrêt 17BX02922, 17BX02933 dans sa version simplifiée

 

17BX02922, 17BX02933

Par rédacteur le vendredi,18 octobre 2019, 10:45 - 7ème chambre - Lien permanent

Lecture du 17 octobre 2019

Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

L’association Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan (LGVEA), la Fédération Départementale des Chasseurs de Lot-et-Garonne, l’association Très Grande Vigilance du Brulhois et de l’Agenais, l’association Sauvegarde des Landes et Coteaux de Gascogne, l’association Très Grande Vigilance en Albret, l’association Défense du Patrimoine Caudecostois, l’association de défense et d’information roquefortaise (ADDIR), l’association Alternative LGV, l’association Saint Rustice Environnement Sauvegarde (STRES), l’association Alternative LGV Midi Pyrénées, l’association La Mirande “Patrimoine agenais et renouveau urbain” et la communauté de communes de Montesquieu ont demandé au tribunal administratif de Bordeaux d’annuler l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015 portant déclaration d’utilité publique, au profit de SNCF Réseau, des travaux nécessaires à la réalisation des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux sur la ligne existante Bordeaux-Sète entre la gare de Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans.


Par un jugement n° 1600467 du 29 juin 2017 le tribunal administratif a prononcé l’annulation de cet arrêté.

Procédure devant la cour :

I° Sous le n° 17BX02922, par une requête et un mémoire enregistrés les 25 août 2017 et 27 avril 2018, le ministre de la transition écologique et solidaire demande à la cour :

1°) d’annuler ce jugement ;

2°) de rejeter la demande présentée par l’Association LGVEA et autres devant les premiers juges.

………………………………………………………………………………………..

Considérant ce qui suit :

1. La première phase du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) se compose de trois séries de travaux : la création de deux lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse, d’une part, et entre Bordeaux et Dax, d’autre part, l’aménagement du réseau ferroviaire existant au sud de Bordeaux (AFSB) et l’aménagement du réseau existant au nord de Toulouse (AFNT). Ces opérations ont fait l’objet de trois enquêtes publiques concomitantes et ont été déclarées d’utilité publique par un décret n° 2016-738 du 2 juin 2016 s’agissant de la création des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Dax, un arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015 pour les ASFB et un arrêté du préfet de la Haute-Garonne du 4 janvier 2016 pour les AFNT. Le ministre de la transition écologique et solidaire et SNCF Réseau relèvent appel du jugement du 29 juin 2017 par lequel le tribunal administratif de Bordeaux, à la demande de l’association Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan (LGVEA) et autres, a annulé l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015.

2. Les requêtes du ministre de la transition écologique et solidaire et de SNCF Réseau sont dirigées contre le même jugement. Il y a lieu de les joindre pour statuer par un seul arrêt.

Sur la compétence de la cour :

3. Aux termes de l’article R. 343-1 du code de justice administrative : « Lorsque le Conseil d’État est saisi de conclusions relevant de sa compétence comme juge d’appel, il est également compétent pour connaître de conclusions connexes relevant normalement de la compétence d’une cour administrative d’appel. ». Aux termes de l’article R. 343-2 du même code : « Dans le cas où une cour administrative d’appel est saisie de conclusions relevant normalement de sa compétence mais connexes à des conclusions présentées devant le Conseil d’État et relevant de la compétence d’appel de celui-ci, son président renvoie au Conseil d’État lesdites conclusions. Dans le même cas, le président de la section du contentieux, saisi par la chambre intéressée, ordonne le renvoi au Conseil d’État de ces conclusions. ».

4. SNCF Réseau soutient qu’il y a lieu de renvoyer l’affaire devant le Conseil d’État, dès lors que les conclusions dont la cour est saisie seraient connexes à celles présentées devant le Conseil d’État, sous le n° 401753, dirigées contre le décret n° 2016-738 du 2 juin 2016 déclarant d’utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la réalisation des lignes ferroviaires à grande vitesse « Bordeaux-Toulouse » et « Bordeaux-Dax ». Toutefois, le Conseil d’État n’est pas saisi dans cette affaire en qualité de juge d’appel, mais statue en premier ressort sur les conclusions tendant à l’annulation de ce décret. Par suite, le moyen tiré de ce que la cour ne serait pas compétente en application des articles R. 343-1 et R. 343-2 du code de justice administrative doit être écarté.

Sur la régularité du jugement :

5. En premier lieu, aux termes de l’article L. 9 du code de justice administrative : « Les jugements sont motivés ».

6. Pour juger que l’évaluation socio-économique du projet litigieux était insuffisante s’agissant des modalités de financement des travaux, les premiers juges ont relevé que les modalités de financement et la répartition entre les partenaires au projet n’étaient pas précisément décrites et que ni la notice descriptive ni aucune autre pièce du dossier d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique n’apportait de précision supplémentaire. À cet égard, le jugement mentionne également qu’ « il n’est pas établi que le “protocole d’intention pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique” conclu en 2009 entre l’État, Réseau ferré de France et certaines collectivités territoriales, auquel font référence l’avis de la formation d’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable du 22 janvier 2014 et l’avis du commissaire général à l’investissement du 29 avril 2014 comprenant en annexe un rapport de contre-expertise de l’évaluation socio-économique, avis qui étaient joints au dossier soumis à enquête publique, aurait concerné les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux ». Il s’évince de ce qui vient d’être exposé que le moyen tiré de l’insuffisance de la motivation du jugement attaqué doit être écarté.

7. En deuxième lieu, aux termes de l’article R. 341-1 du code de justice administrative : « Lorsque le Conseil d’État est saisi de conclusions relevant de sa compétence de premier ressort, il est également compétent pour connaître de conclusions connexes relevant normalement de la compétence de premier ressort d’un tribunal administratif. ». Et aux termes de l’article R. 341-2 du même code : « Dans le cas où un tribunal administratif est saisi de conclusions relevant normalement de sa compétence mais connexes à des conclusions présentées devant le Conseil d’État et relevant de la compétence en premier et dernier ressort de celui-ci, son président renvoie au Conseil d’État lesdites conclusions. »

8. SNCF Réseau soutient que les conclusions dont était saisi le tribunal administratif de Bordeaux étaient connexes à celles présentées par les mêmes demandeurs devant le Conseil d’État, dirigées contre le décret n° 2016-738 du 2 juin 2016 portant déclaration d’utilité publique des lignes nouvelles du programme Grand projet du Sud-ouest et que, par suite, le tribunal aurait dû se reconnaître incompétent et renvoyer l’affaire au Conseil d’État en application de l’article R. 341-2 du code de justice administrative précité. Toutefois, la solution du litige porté devant le tribunal administratif n’était pas nécessairement subordonnée à celle du litige dont le Conseil d’État avait également été saisi. Par suite, le tribunal administratif était bien compétent pour se prononcer sur les conclusions dirigées contre l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015.

9. En dernier lieu, en statuant sur la demande dont ils étaient saisis, les premiers juges se sont implicitement mais nécessairement prononcés sur leur compétence. Par suite, le moyen tiré de ce que, en ne répondant pas au moyen tiré de la connexité entre les conclusions dont le tribunal était saisi et les conclusions soumises au Conseil d’État, qui, bien que soulevé après clôture de l’instruction dans une note en délibéré, était d’ordre public, les premiers juges auraient entaché leur jugement d’irrégularité, doit être écarté.

Sur le moyen d’annulation retenu par les premiers juges :

10. Aux termes de l’article L. 1511-4 du code des transports : « (…) le dossier de l’évaluation est joint au dossier de l’enquête publique à laquelle est soumis le projet (…) ». Aux termes de l’article R. 1511-4 du même code : « L’évaluation des grands projets d’infrastructures comporte : / 1° Une analyse des conditions et des coûts de construction, d’entretien, d’exploitation et de renouvellement de l’infrastructure projetée ; / 2° Une analyse des conditions de financement et, chaque fois que cela est possible, une estimation du taux de rentabilité financière ; / 3° Les motifs pour lesquels, parmi les partis envisagés par le maître d’ouvrage, le projet présenté a été retenu ; / 4° Une analyse des incidences de ce choix sur les équipements de transport existants ou en cours de réalisation, ainsi que sur leurs conditions d’exploitation. ».

11. Les développements de l’évaluation économique et sociale relatifs aux conditions de financement du projet comportent des commentaires assez généraux sur les moyens et modalités de financement envisageables et les partenaires devant participer au financement du projet. Il est indiqué que la ventilation précise des financements doit être définie au cours de négociations ultérieures et que le montant définitif de la participation financière des collectivités territoriales reste encore incertain. Le dossier d’enquête ne contient ainsi aucune information précise relative au mode de financement et à la répartition envisagée pour ce projet. Toutefois, la répartition des financements, telle qu’envisagée à la date de l’enquête publique, avait été indiquée par le « protocole d’intention pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique » intervenu fin 2008 entre l’État, Réseau ferré de France et un grand nombre de collectivités territoriales et d’établissements publics de coopération intercommunale, lequel protocole est mentionné dans l’avis de l’Autorité environnementale ainsi que dans la contre-expertise de l’évaluation socio-économique du Commissaire général de l’investissement, lesquels figurent au dossier d’enquête.

12. Si les intimés soutiennent que ce protocole portait sur la réalisation des nouvelles lignes à grande vitesse mais pas sur les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux, le chapitre II de ce protocole est toutefois intitulé « « Grands projets du Sud-ouest (branches Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne) », ce qui révèle que ses signataires ont entendu embrasser l’intégralité du GPSO. De même, il comporte en annexe un tableau 2-1 intitulé « Financement des grands projets du sud ouest », qui détaille le financement des travaux pour quatre séries de travaux, dont l’une, intitulée « Bordeaux- Sud Gironde », fait référence aux aménagements en litige, lesquels portent sur 12 km de voies entre Bordeaux et Saint-Médard-d’Eyrans. Dans ces conditions, l’insuffisance dont se trouve entachée l’évaluation économique et sociale n’a pas eu pour effet de nuire à l’information complète de la population et n’a pas été de nature à exercer une influence sur la décision de l’autorité administrative. Dès lors, le ministre de la transition écologique et solidaire et SNCF Réseau sont fondés à soutenir que c’est à tort que les premiers juges se sont fondés sur ce moyen pour annuler l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015.

13. Toutefois, il appartient à la cour administrative d’appel, saisie de l’ensemble du litige par l’effet dévolutif de l’appel, d’examiner les autres moyens soulevés par l’association LGVEA et autres devant le tribunal administratif et devant la cour.

Sur les autres moyens par la voie de l’effet dévolutif de l’appel :

En ce qui concerne l’évaluation économique et sociale

14. Contrairement à ce qui est soutenu par les associations, la société et la communauté de communes intimées, la partie du dossier soumis à l’enquête consacrée à l’évaluation économique et sociale du projet présente des indicateurs de rentabilité économique et sociale non pas uniquement pour l’ensemble des opérations constituant le GPSO, mais également pour chacune de ces opérations, et notamment pour l’AFSB litigieux.

En ce qui concerne l’enquête publique

15. En premier lieu, lieu, si les travaux relatifs à l’AFSB, comme d’ailleurs ceux relatifs à l’aménagement ferroviaire au nord de Toulouse (AFNT), présentent des liens avec les travaux de réalisation des lignes à grande vitesse « Bordeaux-Toulouse » et « Bordeaux-Dax », ils poursuivent un objet et présentent un intérêt qui excèdent ceux liés à la réalisation de ce projet dans la mesure où ils visent également à améliorer la circulation locale des trains express régionaux. Dès lors, ils doivent être regardés comme constituant des projets de travaux distincts de ceux relatifs au projet de réalisations des lignes à grande vitesse. Par suite, les travaux relatifs à l’AFSB et à l’AFNT et ceux relatifs aux lignes Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse ont pu, sans irrégularité ni détournement de procédure, donner lieu à trois enquêtes publiques distinctes, lesquelles ont au demeurant été conduites de manière concomitante et à partir d’une étude d’impact unique, et à trois déclarations d’utilité publique distinctes.

16. En deuxième lieu, contrairement à ce qu’il est soutenu, les différents avis sollicités par le maître d’ouvrage dans le cadre de l’enquête publique abordent, de manière distincte, le projet AFSB, le projet AFNT et le projet des lignes nouvelles Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse.

17. En troisième lieu, aux termes de l’article R. 111-4 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, dans sa rédaction applicable à l’espèce : « Le commissaire enquêteur ou les membres de la commission d’enquête sont choisis parmi les personnes figurant sur les listes d’aptitude prévues à l’article L. 123-4 du code de l’environnement. / Ne peuvent être désignées pour exercer les fonctions de commissaire enquêteur ou de membre de la commission d’enquête ni les personnes appartenant à l’administration de la collectivité ou de l’organisme bénéficiaire de l’opération projetée ou participant à son contrôle, ni les personnes intéressées à l’opération, soit à titre personnel, soit en raison des fonctions qu’elles exercent, ou ont exercées depuis moins de cinq ans. ».

18. L’association LGVEA et autres soutiennent que l’un des membres de la commission d’enquête, M. P==, ingénieur au sein du bureau d’études ANTEA au moment de sa désignation, doit être regardé comme une personne intéressée à l’opération en raison des fonctions qu’il exerçait au sein de ce bureau d’études, lequel aurait préparé l’étude d’impact, et serait intervenu dans d’autres chantiers de construction de lignes à grande vitesse. Toutefois, il ressort des pièces du dossier que les travaux confiés à ANTEA ont consisté en des études hydrogéologiques, destinées à fournir des informations aux auteurs de l’étude d’impact, et que le bureau d’études n’est pas intervenu dans la rédaction de l’étude d’impact. Par ailleurs, il ressort également des pièces du dossier que, depuis le 1er janvier 2006, M. P== exerçait les fonctions de « responsable grands comptes » au sein de la direction commerciale du bureau d’études basée à Orléans, et qu’à compter de juillet 2008, il a été muté en région parisienne au sein de la direction du développement en tant que « responsable grands comptes et directeur technique du métier Eau », avant de prendre sa retraite en septembre 2014, préalablement au début de l’enquête publique. Il n’est ainsi jamais intervenu dans les études liées au projet GPSO, ni dans aucune autre étude liée à la création de lignes à grande vitesse. Le moyen tiré du défaut d’impartialité de la commission d’enquête publique doit par suite être écarté.

En ce qui concerne les autres moyens de légalité externe :

19. En premier lieu, aux termes de l’article aux termes de l’article L. 621-20 du code du patrimoine : « Aucun immeuble classé au titre des monuments historiques ou proposé pour le classement ne peut être compris dans une enquête aux fins d’expropriation pour cause d’utilité publique qu’après que l’autorité administrative aura été appelée à présenter ses observations ». En vertu de l’article R. 122-1 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique, l’avis du ministre chargé de la culture doit être recueilli « préalablement à la déclaration d’utilité publique de toutes les opérations nécessitant l’expropriation de monuments historiques classés ou proposés pour le classement au titre des monuments historiques ». Il ressort des pièces du dossier que le projet déclaré d’utilité publique n’affecte aucun monument faisant l’objet d’une mesure de protection, le périmètre d’étude de l’enquête publique comprenant uniquement des immeubles situés dans le champ de visibilité d’un monument historique. Dès lors, le moyen tiré de ce que l’intervention de l’arrêté attaqué aurait dû être précédée des observations des autorités administratives mentionnées par ces dispositions ne peut qu’être écarté.

20. En deuxième lieu, aux termes du premier alinéa de l’article L. 621-31 du code du patrimoine, dans sa rédaction applicable au litige : « Lorsqu’un immeuble est adossé à un immeuble classé ou situé dans le champ de visibilité d’un édifice classé ou inscrit au titre des monuments historiques, il ne peut faire l’objet, tant de la part des propriétaires privés que des collectivités et établissements publics, d’aucune construction nouvelle, d’aucune démolition, d’aucun déboisement, d’aucune transformation ou modification de nature à en affecter l’aspect, sans une autorisation préalable (…) ». Contrairement à ce qui est soutenu, ces dispositions n’imposent pas qu’une telle autorisation soit délivrée avant la déclaration d’utilité publique.

21. En troisième lieu, en vertu de l’article L. 211-3 du code des relations entre le public et l’administration, doivent « être motivées les décisions administratives individuelles qui dérogent aux règles générales fixées par la loi ou le règlement ». Un acte déclaratif d’utilité publique ne présente pas le caractère d’une décision administrative individuelle et n’a, dès lors, pas à être motivé. Par suite, le moyen tiré de ce que l’arrêté litigieux serait insuffisamment motivé dès lors qu’il n’énoncerait pas les raisons pour lesquelles le préfet n’a pas suivi l’avis du ministre de l’agriculture ne peut qu’être écarté.


En ce qui concerne l’utilité publique du projet :

22. Une opération ne peut être légalement déclarée d’utilité publique que si les atteintes à la propriété privée, le coût financier, les inconvénients d’ordre social, la mise en cause de la protection et de la valorisation de l’environnement, et l’atteinte éventuelle à d’autres intérêts publics qu’elle comporte ne sont pas excessifs eu égard à l’intérêt qu’elle présente.

23. L’opération litigieuse, qui consiste en la réalisation d’aménagements ferroviaires et en la création d’une nouvelle voie sur 12 km de Bordeaux à Saint-Médard-d’Eyrans, a pour objet de remédier aux situations de saturation qui se manifestent notamment au sud du nœud ferroviaire de Bordeaux, liées à la coexistence sur la ligne existant entre Bordeaux et Sète de trains rapides (TER directs, missions de fret, trains intercités, trains à grande vitesse) et de trains lents, notamment les TER omnibus qui effectuent de nombreux arrêts entre Bordeaux et Langon. Cette saturation impacte tout particulièrement les transports du quotidien, dont l’amélioration est une des priorités de la région Nouvelle Aquitaine et une nécessité pour réduire les nuisances liées à la circulation routière. De même, l’opération en cause permet une amélioration sensible de la sécurité des personnes, la section entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans comportant six passages à niveau qui seront supprimés dans le cadre de l’AFSB. Enfin, ces aménagements sont rendus d’autant plus nécessaires par la réalisation des lignes TGV entre Bordeaux et Toulouse et Bordeaux et l’Espagne. Le projet présente dès lors un intérêt public.

24. Par ailleurs, il ne ressort pas des pièces du dossier que le coût des travaux retenu pour évaluer le rendement des investissements en cause, estimé à 613 millions d’euros, aurait été sous estimé. À cet égard, si les intimés font valoir que cette estimation ne comprend pas l’entretien de ces nouveaux aménagements et l’achat et l’entretien des nouveaux trains, ces couts sont indépendants des seuls coûts de réalisation des travaux objets de la déclaration d’utilité publique litigieuse. Il ne ressort pas davantage des pièces du dossier que le nombre de voyageurs concernés par l’augmentation de la fréquence des TER omnibus et de leur régularité aurait été surestimé. Enfin, les atteintes portées à l’environnement, à la viticulture et aux monuments historiques, qui sont au demeurant faibles, ne sont pas, compte tenu en particulier des mesures prises afin de réduire les effets dommageables du projet, de nature à retirer aux lignes projetées leur caractère d’utilité publique.

25. Il résulte de tout ce qui précède que le ministre de la transition écologique et solidaire et SNCF Réseau sont fondés à soutenir que c’est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif a annulé l’arrêté du préfet de la Gironde du 25 novembre 2015. Par voie de conséquence, il y a lieu de rejeter les conclusions présentées par l’association LGVEA et autres au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

DÉCIDE :

Article 1er : Le jugement du Tribunal administratif de Bordeaux du 29 juin 2017 est annulé.

Article 2 : La demande présentée par l’association LGVEA et autres devant le tribunal administratif de Bordeaux est rejetée.

Article 3 : Les conclusions présentées par l’association LGVEA et autres au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées.

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Nouveau calendrier de la LGV

Posté par bbvlgv le 2 juillet 2019

vu sur  Les Grandes Vanités  pour une autre politique du ferroviaire du 30.06.2019

30 Juin 2019

Après le vote de la loi LOM voici le nouveau calendrier de la LVG :

1 ) Attendre les décrets d’application de la loi

2 ) Attendre la création, permise par la loi, d’une société financière du projet.

3 ) Attendre l’ordonnance qui valide la dite création

4 ) Attendre la création par le conseil régional des taxes nouvelles pour remplir les caisses de la dite société financière. Au PS on en sait plus que nous sur ce point.

5 ) Et si la caisse est pleine lancer un appel d’offres et attendre les réponses.

 

Dans un message aujourd’hui sur La Dépêche on apprend que Sylvia Pinel utilise « l’exaspération et l’inquiétude des riverains » pour faire accélérer le projet alors qu’il serait si simple de contenter presque tout le monde en l’abandonnant ! En effet avec le vrai calendrier que je viens de donner, nous ne sommes pas sorti de l’auberge. Dans le cadre de la nouvelle étape, il est vital d’observer la création des dites taxes (sans doute après les prochaines élections régionales de 2021) car nous le savons par expérience, si les taxes nationales sont médiatisées, celles régionales sont oubliées.

Et enfin, notons que l’idée c’est de faire la LGV en plusieurs tronçons ce qui rend le projet encore plus fous ! J-P Damaggio

P.S. Comme tout député, Sylvia Pinel se passionne pour son seul secteur, Toulouse-Agen qui traverse sa circonscription car pour Agen-Bordeaux c’est si peu son souci !

P.S. Et on attend toujours les décisions de la Cour d’appel de Bordeaux au sujet de nos recours

 

La Dépêche 30 juin 2019 LGV Sylvia Pinel vigilante.

Toujours sur le pont, notamment quand il s’agit de l’aménagement du territoire, Sylvia Pinel, députée de la 2ème circonscription, est récemment montée au créneau à l’Assemblée Nationale au sujet d’un serpent de mer : le financement de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, en interpellant la ministre des Transport, Elisabeth Borne : « La mise en service du tronçon Toulouse-Agen est prévue au plus tôt entre 2028 et 2032,voire entre 2033 et 2037. Celle de la partie située entre Agen et Bordeaux s’étalerait de 2033 à 2037, voire après cette date, note Sylvia Pinel. Ces infrastructures sont pourtant cruciales pour le développement de ce territoire, et nous en parlons depuis de très nombreuses années. Or leur réalisation, sans cesse repoussée, suscite l’exaspération et l’inquiétude des riverains dont tous les projets sont gelés depuis plusieurs années».Et Sylvia Pinel de plaider, pour accélérer le dossier sur « la mise en place de sociétés de financement ad hoc, sur le modèle de la société du Grand Paris, établissement public à caractère industriel et commercial qui assure la réalisation du Grand Paris express ». Visiblement rassurée par la réponse de la ministre, Sylvia Pinel a retiré son amendement. Tout en restant vigilante sur ce dossier… capital.

 

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